Arrête de te cacher, Evoli...

Arrête de te cacher, Evoli

Tu cales assez rapidement, petite rouquine, tandis que tes amis à poils se régalent, eux. Tu les regardes faire, et tu décides, malgré la douleur, de tenter d’avancer. A nouveau. C’est qu’Evoli, tu le veux à tout prix. Tu te relèves lentement lorsqu’ils ont terminé de manger et tu fais un pas, puis deux, puis trois… Au bout de quelques centaines de mètres, toutefois, tu es obligée de t’arrêter à nouveau. Cela ne sert à rien. Ta cheville te fait trop mal et ton genou reste plutôt raide, lui aussi. Dépitée, tu entreprends de dresser ta tente alors que, de nouveau, les larmes te montent aux yeux.

Arrête de te cacher, Evoli

Tu écrases tes larmes sur tes joues le temps de terminer et étends ton sac de couchage à l’intérieur. Tu t’allonges ensuite précautionneusement de façon à ne pas te faire plus mal encore. Tu t’installes sur le côté gauche, gardant la droite tendue. Tu es quelque peu désespérée, aujourd’hui, Inara. Tu es revenue sur les pans du volcan pour trouver Evoli, ou un deuxième Noctali, un mâle, mais il te résiste toujours. Et tu t’es blessée. Ces deux jours n’ont rien pour plaire. Pourtant, tu as fais des trouvailles intéressantes, comme le Tenefix, d’autres touchantes, comme le Helionceau orphelin. Mais d’Evoli nulle trace pour l’instant…

Arrête de te cacher, Evoli

Tu finis par t’endormi à nouveau, Inara, et ce n’est qu’après la nuit tombée, lorsque les températures commencent à chuter que tu te réveilles pourtant sans sensation de froid. Et pour cause… Lorsque tu ouvres les yeux et passes la tête à l’extérieur de la tente, pourtant restée ouverte, tu te rends compte que Fire a fait en sorte de préparer un feu pour toi. Tu sors lentement de la tente, précautionneusement et tu entoures le cou de ta pokemon de tes bras pour poser un gros bisou sur sa joue. Celle-ci se retourne dans ton étreinte et te la rend comme elle peut.

Arrête de te cacher, Evoli

Tu ne sais pas ce que tu as fait pour mériter des pokemon aussi attentifs à toi. C’est, clairement, émouvant. En tout cas toi, ça te touche particulièrement. Tu es fière de tes bébés et tu sais très bien que, plus tu vas avancer avec eux, et plus ça sera difficile d’en choisir un plutôt qu’un autre. Parce que tu t’attaches à eux, Inara. C’est ainsi. Tu as plus de facilités avec les pokemon qu’avec les humains. Tu t’écartes ensuite pour préparer les repas : le tiens, et celui de tes pokemon. Et, compte tenu de ta cheville, tu décides à regret que tu rentreras le lendemain, avec ou sans Evoli… Mais tu es déçue, Inara. Clairement.

Arrête de te cacher, Evoli

Alors que vous mangez, tu aperçois un jeune Dodoala qui… dort. Il a l’air serein, avec sa branche entre les bras. Tu te dis que ses parents ne doivent pas être très loin. Pas comme ceux du petit Helionceau orphelin qui voulait absolument que tu le captures.Tu décides, donc, de le laisser libre et tu termines de manger. « Demain, on rentre… » annonces-tu à tes pokemon. Tu entends le dépit dans ta propre voix lorsque tu dis cela. Tu sais que ce sera dur de rentrer avec ta cheville blessée et ton genou douloureux, mais… Mais voilà. Il te faudra peut-être quand même deux jours pour quitter le volcan et arriver au village d’Enferia…

Arrête de te cacher, Evoli

Lorsque tu as terminé de manger et tes pokemon aussi, tu étouffes le feu et vas te coucher. Fire hésite visiblement entre rester dehors et te rejoindre et ton cœur se serre alors que tous les autres se collent contre toi. « Attendez… Vous installez pas tout de suite… » leur dis-tu. Ils se redressent tous et t’observent tandis qu’assise, tu tournes ton sac de couchage pour que la tête soit côté ouverture. Fire aussi te regarde faire tandis que tu te glisses à l’intérieur du sac et que tu tends ta main vers elle. « Viens ! » A cet instant, tu vois de la joie sur son doux visage rouge et ta Salamèche se blottit contre ton cou, sa queue complètement à l’extérieur, ne risquant pas de mettre le feu à votre abri de la nuit.

Arrête de te cacher, Evoli

Tu dors d’une traite, Inara. Tu te réveilles le matin au gazouillis des pokemon oiseaux et tu t’étires, comme un chat. Tu pousses, cependant un peu trop fort sur tes pieds et ta cheville se rappelle à toi. Tu ne peux retenir un petit cri, Inara, et tous tes pokemon se précipitent vers toi. Tu les rassures, leur expliquant que tu t’es juste fait un peu mal. Ils te regardent, dubitatifs, mais ne peuvent pas faire grand-chose et tu leur donnes à manger pour le petit déjeuner avant de faire pareil pour toi. Tu commences, ensuite, à ranger tes affaires, déçue de ne pas l’avoir croisé…

Arrête de te cacher, Evoli

Tu achèves rapidement ton rangement et, bientôt, à part un sol tassé, il ne reste plus de traces de ton passage ici. Tu commences ainsi à marcher, lentement, précautionneusement, t’arrêtant régulièrement pour reposer ta cheville très douloureuse. Un peu trop, d’ailleurs. Tu as hâte, un peu, d’arriver au village. Dans le fond, marcher forcément, ce n’est pas si bien que cela. Enfin… Ca l’est tant qu’on n’est pas blessé. Mais là… Là, tu préfèrerais pouvoir te téléporter. Si seulement mes pokemon avaient cette capacité… songes-tu avant de secouer la tête. Ca ne servirait pas forcément à grand-chose… Rien ne dit qu’ils pourraient se téléporter avec toi, et encore moins avec tes autres pokemon…

Arrête de te cacher, Evoli

Après une longue marche qui te semble avoir duré des heures et des kilomètres tant ta cheville est douloureuse, tu finis par t’arrêter Inara, en sueur. Tu te laisses glisser contre le sol, épuisée. Tu as besoin de te reposer. Tes pokemon te regardent, visiblement inquiets. « Ca va aller mes bébés… J’ai juste besoin de reposer ma cheville. » leur dis-tu pour les rassurer. Si seulement tu n’étais pas tombée comme ça la veille… Tu ne sais pas combien de temps il va te falloir pour rentrer encore, mais tu espères que ta jambe va finir par se calmer. Et le plus tôt possible serait le mieux, d’ailleurs…

Arrête de te cacher, Evoli

Tu attends un peu le temps de te reposer, puis tu te relèves et repars en boitant. Cette fois, tu ne t’arrêteras que pour manger, et dormir. Pas avant. A moins de tomber sur cet Evoli qui se fait désirer depuis deux jours. Tu avances lentement, précautionneusement. Au bout d’un moment, tu trouves par terre un gros bâton en bois, suffisamment grand pour te servir d’appui. Tu le ramasses et commences, ainsi, à marcher plus facilement. Pas plus vite, cependant. Mais, en tout cas, c’est un peu moins douloureux, et c’est déjà une bonne chose. Au bout d’un moment, tu pousses un soupir, lèves le nez vers la cime des arbres et recommences à avancer, tes pokemon autour de toi.

Arrête de te cacher, Evoli

Mais toujours pas d’Evoli à l’horizon… A la place, tu ne tombes que sur un Medhyena. Mais un Medhyena chromatique. Tu observes un instant le pokemon, réfléchissant à ce que tu vas faire. Il a l’air fort et, même si ce n’est pas le pokemon que tu recherches, il peut être intéressant… Après avoir longuement réfléchi, tu décides de tenter une capture de ce pokemon. Qui sait… Tu tomberas peut-être ensuite sur un Evoli ? En attendant, tu sors une pokeball de ton sac, Inara, et tu la lances sur le pokemon sauvage. Comme à ton habitude, du croises les doigts pour réussir à le capturer.

Arrête de te cacher, Evoli

Tu as, pour l’instant, un bon taux de capture, Inara, mais aucun des pokemon attrapés n’est l’Evoli de tes rêves. Pour autant tu n’es pas déçue des pokemon que tu as attrapés. Même si… Tu te demandes si tu en trouveras un, un jour. En attendant, tu recommences lentement à avancer, t’appuyant sur ton bâton de marche improvisé.

Tu as l’impression que le jour tombe très tôt, aujourd’hui, Inara. Comme si cela ne faisait que quelques minutes que tu avais capturé le Medhyena. Pourtant, cela fait longtemps. Et tu t’arrêtes bientôt, afin de monter ta tente pour la nuit. Tu n’as pas très faim, d’ailleurs, ce soir. Tu te contentes donc de nourrir tes petits amis.

Arrête de te cacher, Evoli

Ils sont entrain de manger lorsqu’un petit Teddiursa apparait, visiblement curieux. Tu l’observes attentivement, il a l’air d’avoir faim. Aussi décides-tu de tenter de le nourrir. Qui sait… Celui que tu as croisé plus tôt s’est enfui quand tu as tenté la capture. Tu auras peut-être plus de chance cette fois-ci ? Tu décides de tenter ta chance, en tout cas Toutefois, avant d’essayer de l’attraper, tu décides de le laisser manger jusqu’au bout. Enfin, tu sors une pokeball que tu lances sur le petit sauvageon, croisant à nouveau les doigts en espérant que cela marchera, cette fois-ci. Pas comme tout à l’heure…