Arrête de te cacher, Evoli...

Arrête de te cacher, Evoli

Ton Emolga saute de joie à sa première victoire depuis qu’il est devenu ton pokemon. Tu es fière de lui et tu le rappelles bientôt vers toi. Pas dans sa pokeball, bien sûr. Mais juste, près de toi. Il revient rapidement… Et se pose sur le sommet de ton crâne. Bon… Okay… Il n’est peut-être pas très gros, mais il pèse un peu lourd, quand même… A la limite, quand on fait le rapport poids – taille, il est même plus lourd que Fury, qui commence à devenir un peu grande pour tes bras … Et qui risque de bientôt évoluer. Cette idée te serre un peu le cœur. Tu ne sais pas si tu es très pressée de la voir changer de forme… Même si tu as d’autres Germignon, dont sa fille. Mais ce n’est pas pareil.

Arrête de te cacher, Evoli

Non… Tiny n’est pas Fury. Elle ne le sera jamais. Peut-être peux-tu ne pas faire évoluer Fury ? Enfin… Sauf si elle le souhaite vraiment. Oui, c’est ça… Tu lui laisseras le choix. Mais pour l’instant, tu n’y es pas encore, heureusement. Tu as encore du temps devant toi avant de te retrouver confrontée au changement. Ce n’est pas dommage. Ca te soulage, même. Tu continues donc à avancer, malgré le poids sur ta tête. Un poids qui finit bientôt par s’alléger lorsque Curry décide de se laisser planer comme un oiseau au dessus de ta tête. Tu la tournes, l’inclines sur le côté pour détendre tes muscles légèrement endoloris.

Arrête de te cacher, Evoli

Tout à coup, devant toi, les fourrés bougent et tu devines rapidement que tu vas avoir à faire à un pokemon qu’on ne croise pas tous les jours. Tu espères, tu croises les doigts et le pokemon surgit devant toi. Mais… Mais c’est un Spiritomb… Un pokemon que tu as déjà capturé. Tu soupires de déception, mais c’est un pokemon rare… Peut-être vas-tu pouvoir en croiser d’autres ? Tu l’espères, en tout cas. C’est ce dont tu te persuades en tout cas lorsque tu évites le pokemon sauvage pour continuer à marcher à la rencontre de ton cher futur Evoli…

Arrête de te cacher, Evoli

Ou pas… De nouveau, tu te retrouves face à une chenille de feu, plutôt costaude dans son genre. Mais tu n’en démords pas, c’est encore et toujours hors de question. Ce n’est, clairement, pas maintenant que tu vas changer d’avis. En tout cas, pas tant que tu n’aurais pas capturé ton Evoli. Parce que mine de rien, c’est pour lui que tu es là aujourd’hui. Pas pour un autre pokemon… « Allez Evoli… Montre ton joli petit nez… S’il te plait… » Depuis le temps que tu le cherches tu es déterminée à ne pas repartir sans lui. Pas aujourd’hui, en tout cas…

Arrête de te cacher, Evoli

Tu continues de marcher, en silence, enfin… Si tu ne parles pas, tu as bien conscience que tes pas ne son pas particulièrement discrets et que les pokemon sauvages doivent t’entendre à des lieues à la ronde. Peut-être est-ce à cause de ça qu’il ne se montre pas ? Tu décides d’essayer d’avancer de façon plus discrète. Peut-être que ça changera quelque chose ? Tu ralentis donc ton allure, faisant attention à l’endroit où tu poses les pieds pour essayer de faire le moins de bruit possible, afin de ne pas faire fuir l’Evoli que tu recherches. Ton entêtement ne peut que finir par payer, n’est-ce pas ?

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Mais bon… Pour l’instant, ta méthode n’attire rien de bien exceptionnel. Tu décides de poursuivre néanmoins cette stratégie qui ne peut pas fonctionner dès le premier essai… CQFD. Tu espères cependant que ça ne sera pas très long, puisque tu as très envie de voir de nouveaux horizons… Te promener dans une zone avec des pokemon un peu plus forts, par exemple… Tu dois bien admettre que ça te démange un peu, mine de rien, mais tu n’as pas envie de le faire sans un Evoli à tes côtés. On peut dire que tu es butée, un peu, Inara. Tu en as conscience. Après tout, ton père te surnommait bien tête de Racaillou tellement tu avais la tête dure enfant…

Arrête de te cacher, Evoli

Je ne repartirai pas sans toi, Evoli… songes-tu. Autant qu’il se montre rapidement, du coup. Même s’il est jeune, ce n’est pas grave, tu es preneuse, Inara. Tu l’élèveras jusqu’à ce qu’il gagne en force et en endurance… Ce n’est pas comme si c’était un pokemon qui ne t’intéressait pas, après tout. Tu avances, regardant partout, quitte à soulever des branchages pour voir s’il ne se cache pas en dessous. Mais jusqu’ici, rien. Pas de trace de ce petit pokemon que tu recherches depuis des mois. Tu retiens un soupir, refusant de laisser la déception te gagner. Il est trop tôt encore pour ça.

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Bien trop tôt, même si c’est un Gruikui que tu dévoiles en soulevant les feuilles. Pfff… Cette fois, tu ne peux retenir un gros soupir de déception alors que tu décides de poursuivre ton chemin. Impossible de ne pas désespérer de ne pas le croiser, cet Evoli sauvage. Tu sais que d’autres personnes n’ont pas eu de difficultés à le rencontrer, alors pourquoi n’est-ce pas ton cas ? Pourquoi galères-tu autant ? Tu n’en as pas la moindre idée. Peut-être est-ce parce que tu le veux autant, en fait… Peut-être pointera-t-il le bout de son nez, ce timide pokemon si tu ne lui montres aucun intérêt ?

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Tu finis par décider de te stopper un instant, histoire de donner quelques friandises à tes pokemon. Les six sont, bien entendu, hors de leur pokeball – pour changer – et se jettent sur les friandises que tu leur lances. Tu ne peux qu’espérer que ça attirera un pokemon qui t’intéresse, comme ça a presque toujours été le cas. Il ne t’en faut pas beaucoup… Juste un Evoli mâle, ou un Noctali mâle… C’est tout ce que tu demandes. Les autres pokemon que tu pourrais éventuellement capturer aujourd’hui sont juste des bonus, c’est tout. Tu t’apprêtes à croquer dans une pomme quand un petit sauvageon fait son apparition en face de toi, réclamant quelque chose à manger.

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Mais ce n’est qu’un très jeune Pifeuil. Malgré tout, tu lui donnes une friandise pour pokemon qu’il s’empresse de prendre avant de se sauver. De toute façon, tu n’aurais pas tenté une capture, puisque tu en as déjà un…. Tu continues ta petite pause, croquant enfin dans ton fruit avant de sortir une gourde pour te désaltérer. Voilà qui fait beaucoup de bien. Tu donnes un peu d’eau aussi à tes pokemon qui se jettent dessus, visiblement eux aussi assoiffés. Un peu normal vu l’endroit où vous vous trouvez eux et toi. Tu regardes le sommet du volcan, comme un peu plus tôt dans la journée, mais toujours pas de changement de ce côté-là. Ouf…

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Et cette fois, c’est au tour d’un Spinda d’être attiré par ta pause goûter. Une fois de plus, tu donnes au pokemon sauvage une petite friandise, et il s’en va comme le précédent. « Bon… Pas de pokemon intéressant pour l’instant… Petite sieste ? » demandes-tu as tes six compagnons qui s’empressent d’accepter. Tu t’étends donc dans l’herbe, d’autant que rien ne presse, après tout, et tes six amis se blottissent contre toi. Tu t’endors rapidement, oubliant que tu risques ainsi de choper des coups de soleil. Mais cette sieste est reposante. Bientôt, tu entends des ronflements dans ton sommeil : Fury qui respire un peu fort, sans doute…

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Mais loin de te déranger, cela te berce encore un peu plus. Tu dors pendant un long moment, jusqu’à ce que la chaleur, trop forte, finisse par te déranger. Et lorsque tu rouvres les yeux, ton corps de semble fait de vieille peau toute sèche et parcheminée. Baissant le regard vers tes bras, tu te rends compte qu’ils sont très rouges… Signe que tu as pris un coup de soleil, et pas un petit. Même ta tête te brûle et tu te demandes un instant si tu es parvenue ou non à éviter l’insolation. Ce qui est clair, en tout cas, c’est que tu as mal au crâne. Tu portes ta main à ton front pour le masser quand un pokemon surgit devant toi.